Neuilly sa mère
Le petit Sami Benboudaoud, en quittant la cité Maurice Ravel (à Chalons) pour l'impasse Debussy (à Neuilly sur Seine) ne pensait pas tomber sur une aussi drôle de planète. Il fait ainsi la connaissance du collège St Exupéry, où on « travaille plus pour réussir plus », de son affreuse bande de faux rappeurs friqués, de son cousin Charles qui veut devenir Calife à la place du Calife, et de la blonde Marie...
Baptisé autrefois Les Petits princes, Neuilly sa mère est une vrai réussite dans le domaine de la comédie sociale décomplexée : les dialogues sont pétulants (« Ma chambre, tu l'aimes, ou tu la quittes »), avec des rapprochements inévitables, notamment entre le cousin Charles et Nicolas Sarkozy, tous deux fans de jogging. On se réjouit de retrouver ce jeune comédien qui nous avait déjà enchanté dans le personnage coincé de Timoty de Nos jours heureux.
Écrit par Djamel Bensallah, le réalisateur de Le ciel, les oiseaux et ta mère, ainsi que de Il était une fois dans l'Oued, le film égratigne gentiment le côté « racaille », « bourgeois altermondialiste » ou encore « faux lascar » que certains voudraient bien se donner. Pour cette satire sociale évoquant les thèmes qui lui tiennent à coeur, Bensalah a laissé la caméra entre les mains de son premier assistant, Gabriel Julien-Laferrière, dont c'est la premier long-métrage.
Reposant entièrement sur les épaules de Sami (Samy Seghir) et de Charles (Jérémie Denisty), le film a cependant convié une pléiade de grands noms autour de la table électorale : Valérie Lemercier, Denis Podalydès, Éric et Ramzy, Josiane Balasko, Olivier Baroux, Michel Galabru, Élie Seimoun, Julien Courbey, François-Xavier Dermaison... sans oublier la magnifique Rachida Brakni, très à l'aise dans le rôle d'une algérienne intégrée à ce petit monde plus blanc que blanc, et qui voit son existence remise en cause par l'arrivée de ce neveu bien encombrant.
On n'échappe pas à certains clichés, certaines facilités, mais on ressort du film globalement de bonne humeur, le sourire aux lèvres, grâce à un happy end convenu mais attendrissant.
Baptisé autrefois Les Petits princes, Neuilly sa mère est une vrai réussite dans le domaine de la comédie sociale décomplexée : les dialogues sont pétulants (« Ma chambre, tu l'aimes, ou tu la quittes »), avec des rapprochements inévitables, notamment entre le cousin Charles et Nicolas Sarkozy, tous deux fans de jogging. On se réjouit de retrouver ce jeune comédien qui nous avait déjà enchanté dans le personnage coincé de Timoty de Nos jours heureux.
Écrit par Djamel Bensallah, le réalisateur de Le ciel, les oiseaux et ta mère, ainsi que de Il était une fois dans l'Oued, le film égratigne gentiment le côté « racaille », « bourgeois altermondialiste » ou encore « faux lascar » que certains voudraient bien se donner. Pour cette satire sociale évoquant les thèmes qui lui tiennent à coeur, Bensalah a laissé la caméra entre les mains de son premier assistant, Gabriel Julien-Laferrière, dont c'est la premier long-métrage.
Reposant entièrement sur les épaules de Sami (Samy Seghir) et de Charles (Jérémie Denisty), le film a cependant convié une pléiade de grands noms autour de la table électorale : Valérie Lemercier, Denis Podalydès, Éric et Ramzy, Josiane Balasko, Olivier Baroux, Michel Galabru, Élie Seimoun, Julien Courbey, François-Xavier Dermaison... sans oublier la magnifique Rachida Brakni, très à l'aise dans le rôle d'une algérienne intégrée à ce petit monde plus blanc que blanc, et qui voit son existence remise en cause par l'arrivée de ce neveu bien encombrant.
On n'échappe pas à certains clichés, certaines facilités, mais on ressort du film globalement de bonne humeur, le sourire aux lèvres, grâce à un happy end convenu mais attendrissant.
Date de sortie : 12 Août 2009
Réalisé par Gabriel Julien-Laferrière
Avec Samy Seghir, Jérémy Denisty, Rachida Brakni...
Film français.
Genre : Comédie
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2008
Film à partir de 10 ans
Distribué par TFM Distribution